Les chevrons

Les pannes étant en place, je m'attele aux chevrons.

Ils mesureront 2,75 m sur la toiture sud. Je prévois un avant toit de 60 cm. Je trace l'angle de coupe des chevrons, de façon à ce qu'ils se joignent parfaitement sur la panne faitière. Le même angle est reporté à l'autre bout du chevron pour la planche de rive. Il faut qu'elle soit parfaitement verticale.
Pour ce faire, je place deux règles en alu, de part et d'autre de la faitière. Je place une fausse équere afin de mémoriser l'angle. Je divise par deux, et reporte l'angle sur la Dewalt.
Une fois le bon angle reporté sur la scie, je n'ai plus qu'à tailler mes chevrons.

 
Les chevrons étant débités, je peux commencer à les mettre en place. Pour ce faire j'utilise des vis 8 X 160, anti éclatement, à tête torx.

Il y aura 11 chevrons, espacés de 59 cm. La fixation des chevrons ne présente pas de problème particulier.

 
Je fais quand même une erreur. Pour les 7 chevrons du centre, je calcule la répartition à partir de l'intérieur des pignons, alors que j'aurais du le faire à partir des chevrons fixés contre ces pignons. Mais, ce détail n'a aucune conséquence. L'espace entre le chevrons et le pignon est de 59 cm. Les chevrons seront, de toute manière, invisibles, car cachés par le lambris.
Le côté sud de la toiture étant terminé, j'attaque la face nord. La difficulté réside dans le pourcentage différent des pentes de l'abri et de l'appenti. 50%, environ, pour la partie haute et 20% pour la partie basse.
Contrairement à la pente sud, les angles de coupe des chevrons nords seront tous différents. Tout se passe bien et les chevrons sont prêts à être posés.
Je commence par placer tous les chevrons de la partie haute et fais de même pour la partie basse. Le résultat est conforme à mes attentes.

 
Les chevrons en place, je sors une dernière fois la bétonnière, afin de faire l'arase des pignons.

Afin que le béton soit parfaitement aligné sur les chevrons, je place des planches de coffrage, sciées à 10 cm de largeur (la taille des chevrons) et les place de l'autre côté du pignon. Elles sont maintenue à l'aide de serres joints. Il ne me reste plus qu'à monter les sceaux de béton et couler l'arase.
Opération très physique, mais sans difficultés particulière. Attention à ne pas faire un béton trop liquide.

 
En même temps que l'arase, je scelle définitivement les pannes. Eole peut se mettre en colère et la tempête peut souffler, ça ne bougera plus ! 


 
 
 



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